Prix de l'innovation durable 2019

En direct de Bruyères, #72 Decembre 2019

Le 6 décembre, l’association Bruyéroise « Max et Lili », centre de médiation animale, a reçu le prix de l’innovation durable 2019 du Département de l’Essonne. Félicitations à Lisa Ferrino pour ce prix et la pertinence de son projet. Depuis 2013, le prix de l’innovation durable déniche et valorise les initiatives innovantes des essonniens dans de nombreux domaines : transition énergétique, nouvelles technologies, lien social, agriculture urbaine, solidarités, économie circulaire, éco-construction... Lien vers l'article

Prix Innovation Durable (PID) 2019

Site du du département de l'Essonne www.essonne21.fr, Decembre 2019, Alice Crola

Le Conseil départemental de l’Essonne a lancé le 21 janvier 2019 l’édition 2019 du Prix de l’Innovation Durable (PID) en Essonne, doté d’une enveloppe de 30 000 €.
C’est en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCIE) de l’Essonne, France Active, le Centre d’Informations sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) , la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) d’Île-de-France, le groupe La Poste, Archi Possible, la Maison pour rebondir (SUEZ) et Act’Essonne, que des porteurs de projets essonniens peuvent être mit à l’honneur.
Cette année, nous avons eu 50 % de candidatures supplémentaires par rapport à 2018. Celles-ci proviennent pour partie de porteurs de projet qui étaient « hors des radars » des acteurs de l’accompagnement à la création d’activité, en Essonne. Cela correspond bien à l’ADN du Prix de l’innovation durable, puisqu’il vise au repérage et à la valorisation des projets innovants faisant converger utilité sociale, création d’emplois non délocalisables et développement durable du territoire.
Le 5 décembre 2019, la remise des Prix aux lauréats s’est déroulée à la Piscine d’en face de Sainte-Geneviève-des-Bois, au cours de laquelle six projets ont été mis à l’honneur, en bénéficiant d’un financement du Département.
Le 4ème prix (ex aequo) revient à l’association « Coopérative imagine », à Juvisy-sur-Orge, le projet « Ecclo » porté par Rémy Renard à d’Huison-Longueville, et le projet « Du pain sur la planche », porté par Ludovic Guedin, à Gometz-le-Châtel. Ils bénéficient d’une aide financière de 2 500 euros chacun.
Le 3ème prix décerné à « l’Atelier des Jardins Gourmands », porté par Sylvie Yannic-Arnoult à Epinay-sur-Orge, est récompensé d’un prix de 6 000 euros.
Le 2nd prix valorise l’association « Max et Lili », à Bruyères-le-Châtel, bénéficiant d’un soutien de 6 500 euros.
Enfin, le 1er prix est décerné à Élise Jarreau, pour son projet « De l’herbe sous le Pied », à Palaiseau. Le prix d’un montant de 10 000 euros lui permettra de développer son activité.
Nos sincères félicitations à tous les porteurs de projets Essonniens. Lien vers l'article

Médiation animale à la résidence-autonomie de Bruyères-le-Châtel

Le republicain de l'Essonne, 12 avril 2019, Aurélie Corvisy

Avec les animaux de Max & Lili, la parole se libère et les sourires fusent:
Qui aurait cru un jour voir une brebis dans la salle à manger de la résidence-autonomie Coallia Le Clos Baret ? L’association bruyéroise de médiation animale Max & Lili a présenté sept animaux lundi 8 avril : un perroquet, une chienne, une brebis, deux lapins et trois cochons d’Inde. Douze résidents se sont inscrits et quelques intrigués par les cris des animaux se sont ajoutés.  

Mieux-être avec les animaux :
Onaya, le border-collie de sept mois, déborde d’énergie et demande à jouer à « va chercher » durant la séance de deux heures. « Je serai fatiguée avant elle et pourtant ce n’est pas moi qui court après le jouet », rit Dany, 76 ans. Chataîgne, la brebis à la laine bien épaisse, étonne et fait sourire : « elle agit comme un chien. Quand elle ne voit plus sa maîtresse, elle bêle très fort », poursuit Dany. Bali, l’oiseau aux plumes bleues et rouges, s’est fait une nouvelle amie. Pierrette, 83 ans : « Tu es un bel oiseau mais tu n’es pas à moi », confie-t-elle en tentant de le retirer de son épaule. Comme expliquent Lisa Ferrino, médiatrice animale, et Jeannine Gatin, adjointe chargée de l'action sociale, « les bénéficiaires créent du lien avec les animaux et les paroles se délient ». L'une des résidentes s'approche d'un des lapins et se confie « Je te fais des câlins, moi aussi j'aimerais en avoir...».
Sourire, échange et prise de parole:
Véronique Alves, responsable de la résidence, estime que « cette action a été très bénéfique pour les résidents qui sont autonomes mais se sentent seuls. Certains des inscrits sortent rarement de leur appartement mais ils sont venus pour l'activité. Ils avaient le sourire ».
Selon Sindy Limbergere, responsable du Centre communal d'action sociale (CCAS) de Bruyères-le-Châtel, l'action pourrait se renouveler à la résidence le prochain semestre.   Lien vers l'article

La médiation animale, les inscriptions sont lancées !

En direct de Bruyères, #69 Mars 2019

Découvrez cette technique qui permet de créer une relation vraie et sans filtre avec l’animal. 
Le Centre Communal d’Action Sociale finance 5 séances de médiation animale aux familles ayant un ou des enfants ou jeunes majeurs (3 à 25 ans) qui rencontrent des difficultés de comportement, un handicap, ou qui traversent une période traumatique (deuil par exemple). Le dossier de candidature est à retirer au CCAS.
Une séance de découverte est proposée pour les personnes âgées Lundi 8 avril à 10h À l’EHPA « Le Clos Baret » Avec Lisa Ferrino de l’association « Max et Lili »
La médiation utilise des modes de communication différents qui font appel à un instinct bien plus profond que le langage. Des activités autour du thème de l’échange avec l’animal vous seront proposées afin de découvrir les bienfaits de la médiation animale.  Lien vers l'article

Les animaux murmurent à nos oreilles

Le republicain de l'Essonne, fevrier 2019, Barbabra Ejenguele

L'association Max & Lil promeut la médiation animale. L'objectif : créer des liens et des émotions, en offrant un mieux-être aux bénéficiaires.
Chez elle, à Bruyères-le Châtel, des oiseaux, une brebis, une truie, trois chèvres, quatre lapins et deux border collie la suivent partout. Mais c'est avec son chien Max que tout a commencé il y a deux ans et demi, confie Lisa Ferrino qui a créé l'association Max & Lili il y a un an. Passionnée depuis toute petite par les animaux, elle a appris la conduite d'élevage grace à un BTSA Production Animale. Elle peut désormais accueillir seule ces animaux, installés sur un grand terrain à deux pas de sa maison. Après un stage dans une ferme pédagogique, elle a pu constater la magie du contact avec les animaux
Des vertus pour tous:
Pour diversifier ses activités, Lisa Ferrino projette de créer un parcours sensoriel, une activité très développée dans les parcs municipaux en Allemagne, en Belgique et Luxembourg.
"Pourquoi pas pour la suite accueillir en stage des jeunes en difficulté, reprend-elle. Qu'ils puissent créer des liens et ainsi leur montrer qu'ils ne sont pas seuls" la médiation animale a su prouver ses bienfaits sur les personnes atteintes de handicap moteur, sensoriel, psychique ou mental mais pas seulement. Des enfants victimes de harcélement scolaire, dans une période d'adolescence difficile ou dont les parents divorcent. Les possibilités sont nombreuses. Le CCAS (Centre communal d'action sociale) de Bruyères-le-Châtel, en partenariat avec l'association, tient à ce que l'accès aux séances de médiation animale soit ouvert à tous. Cinq séances sont donc prises en charge dont une où les familles se rencontrent et partagent leur experience. Pour Sindy Limbergere, responsable du CCAS, "l'objectif est d'aider les familles. C'est un beau projet et on espère que ça va décoller," Les inscriptions sont ouvertes.  

La magie de Max & Lili : la médiation animale

Le republicain de l'Essonne, 14 février 2019, Aurélie Corvisy

Avec ses fidèles compagnons Max et Onaya, Lisa Ferrino propose son aide aux professionnels de santé avec des ateliers de médiation animale. Le but ? Faire parler les plus silencieux grâce aux animaux. 
« Depuis toute petite, je savais que je voulais travailler avec les animaux”, explique Lisa Ferrino, médiatrice animale à l’association “Max & Lili”. Sur le domaine de Trémerolles à Bruyères-le-Châtel, Lili a une truie, une brebis, deux chiens, trois chèvres naines, quatre lapins, six oiseaux, des oies et des poules. Tous ses animaux sont éduqués et désensibilisés à l’humain. Une règle d’or dans le milieu de la médiation animale. Le but est d’éveiller des réactions chez des personnes présentant des troubles mentaux, physiques ou sociaux et de faciliter la communication. Lisa Ferrino insiste sur le fait que les ateliers sont pour toute personne qui souhaite créer une “relation sans filtre” entre son enfant et les animaux suite à un événement traumatisant comme un divorce ou du harcèlement scolaire, etc. La présence des familles ou des animateurs est recommandée afin de partager un moment où le quotidien n’a pas sa place.

Rencontre avec les animaux :
Lors de notre visite, les trois chèvres Diego, Billy et Tasziky ont galopé vers nous et la truie Myrtille les suivait d’un pas lent mais décidé. Tous se sont laissés caresser sauf Myrtille qui préférait rester à l’écart. L’idée de créer une association de zoothérapie a mûri dans sa tête il y a deux ans et demi. Lisa terminait ses études en Production Animale et venait d’adopter Max, un Border Collie. “Max, c’est vraiment lui qui crée des déclics chez certaines personnes qui n’ont d’habitude pas d’affinités avec les animaux. Tant qu’il n’a pas le résultat d’un échange ou d’un câlin, il y va.” Cette race de chien est connue pour être sociable et très expressive. C’est pour cette raison que Lisa a adopté Onaya : une Border collie au regard très attendrissant. Il est difficile de refuser de jouer avec elle.  

Ateliers de médiation animale aux abords de l’usine de Trémerolles :
Première séance de médiation pour Max & Lili avec un enfant totalement fermé il y a un an. “Il courait partout et Max s’est mis à courir avec lui. Ensuite, on a réussi à capter l’attention de l’enfant qui était content de revenir.” Lisa Ferrino souhaite s’adapter aux envies et aux peurs de chacun. Elle propose donc des ateliers avec des animaux de la ferme. “Je n’ai pas vocation à soigner les phobies mais je dois être à l’écoute. Certaines personnes se sentent plus à l’aise avec des lapins qu’avec des chiens...” Quand l’association Max & Lili se déplace à l’Ehpad “Le Clos Baret” de Bruyères-le-Châtel, les résidents font connaissance avec les lapins, Max et Onaya.
La plupart des ateliers se passent aux abords de l’usine en briques rouges de Trémerolles. La maison rénovée aux murs blancs est spacieuse et cosy. Un canapé est réservé aux chiens “comme ça il n’y a pas de jaloux”. Les oiseaux sont en cage dans le salon mais une volière est en construction près du clapier à lapins. L’environnement est calme, un “endroit neutre et hors du temps” pour les bénéficiaires. Pour Lili, “l’association a débuté dès le début des travaux. J’ai réparé le toit du clapier, aménager des box… Prochainement, je prépare un parcours sensoriel dans le jardin de la maison.”    Lien vers l'article

La médiation animale à Bruyères-le-Châtel

En direct de Bruyère, #68 Decembre 2018

Le Centre Communal d’Action Sociale, en partenariat avec l’association Max & Lili, souhaite offrir aux familles la possibilité de bénéficier de séances de médiation animale gratuite.
Qu’est-ce que la médiation animale ?
La médiation animale permet de créer une relation vraie et sans filtre avec l’animal, qui utilise des modes de communication différents qui font appel à un instinct bien plus profond que le langage.
Elle consiste à faire interagir, en toute sécurité, des animaux préparés à cette activité avec le public. Cela permet d’atteindre différents objectifs sans jamais mettre le bénéficiaire dans une possible situation d’échec.
L’objectif de Max & Lili est de proposer différentes activités de médiation animale dans le but de créer du lien, des émotions et d’offrir un mieux-être aux bénéficiaires dans un environnement calme et adapté.
Pour y parvenir, nous présentons des activités autour du thème de l’échange avec l’animal.

Les objectifs peuvent être divers :
• observer un mieux-être,
• apporter du plaisir et du rire,
• faciliter la communication,
• stimuler les sens,
• améliorer l’estime de soi,
• permettre de mieux canaliser son énergie,
• favoriser un investissement personnel,
• s’affirmer dans le respect de soi et des autres.  
Les quatre piliers de Max & Lili sont :
• proposer une expérience positive avec des animaux de différentes espèces,
• optimiser le développement social, affectif, cognitif, sensoriel, et moteur,
• apporter un apprentissage et augmenter la complexité au fil des séances en accord avec les accompagnants,
• permettre de visualiser ses propres progrès grâce à l’évolution de la relation avec l’animal et une évaluation régulière.
Les familles ayant un ou des enfants ou jeunes majeurs (3 à 25 ans) seront sélectionnées par rapport aux critères suivants :
• troubles du comportement ou des fonctions cognitives,
• handicaps moteur, sensoriels, psychiques-mentals,
• maladies graves et/ou invalidantes,
• deuil.
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